Un Lieu d’ Écologie et d’Autonomie :
Participer activement à une gestion résolument écologique du lieu par différentes activités agricoles biologiques, respectant tout le vivant, et en renforçant les consciences sur la qualité et la provenance de l’alimentation, la consommation responsable et la limitation des déchets.
- Un lieu de soin, de respect, de non-violence envers la nature et les êtres vivants :
– Agir pour la reforestation. N’abattre des arbres que si vraiment nécessaire. Préserver les haies et la richesses qu’elle représente pour l’écosystème.
– Garder des endroits sauvages, préserver les zones humides.
– Définir les espaces en fonction des phénomènes bioénergétiques du lieu.
– Être non violent envers les animaux. Inviter à la réflexion autour des enjeux du végétarisme sans rejet, prosélytisme ou sectarisme.
– Cultiver naturel sans intrants chimiques. Développer les cultures en permaculture afin d’associer les plantes, développer les synergies et créer un écosystème résilient nécessitant le moins possible l’intervention humaine. Pratiquer la rotation des cultures afin d’éviter l’épuisement des sols. - Un lieu d’abondance alimentaire :
Viser dans un premier temps la culture à des fins vivrières (pour répondre au besoin du lieu, de ses habitants et des participants aux activités), et ensuite envisager la commercialisation afin de participer au financement du lieu.
– Viser une grande diversité de production incluant des variétés locales ainsi que peu communes ou exotiques (gingembre, curcuma, cumin , kiwano….)
– Produire nos semences.
– Viser la production d’aliments transformés sur place (pain, miel, fromage végétal, épices, aromates, tisanes…)
- Un lieu de consommation responsable et de ressources renouvelables :
– Tendre vers la décroissance, le minimalisme, la simplicité volontaire afin de réduire notre impact écologique.
– Favoriser les relations directes avec les producteurs locaux pour diminuer l’impact carbone.
– Utiliser des énergies renouvelables : bois de chauffage, pédale, solaire, éolien, bougies, eau de pluie, puits, sources. – Avoir recourt le plus possible à la traction animale pour réduire l’utilisation des engins à moteur.
– Faire les constructions et les rénovations en matériaux écologiques et de récupération ou locaux: terre, pierre, bois, chanvre, paille… Développer en conception bio-climatique.
– Tendre à la diminution maximum des déchets, composter. Développer la phytoépuration / traitement écologiques des eaux usées. Utiliser des toilettes sèches. Développer de recyclage à travers la création d’un ressourcerie.
– Diminuer les transports et les organiser de manière écologique : promouvoir les transports collectifs, le co-voiturage, le vélo, la marche. Offrir la possibilité de dormir sur place.
- Un lieu d’éducation à l’écologie et à l’autonomie :
Proposer des activités d’apprentissage et d’initiation à les méthodes de cultures et de consommation écologique :
– Projet “les mains dans la terre” pour recréer le contact avec la nature et en comprendre les bienfaits.
– Jardin éducatif pour apprendre à reconnaître, cultiver, utiliser, cuisiner les plantes.
– Randonnée de découvertes de l’écosystème naturel
– Ateliers manuels et FLTM (fait le toi même) : vannerie poterie, bois, cuisine, couture, récup, zéro déchet, auto-fabrication de produits cosmétique/entretien…
- Un lieu d’émancipation vis à vis de l’argent :
Envisager l’économie du point de vue humain/écologie/social et non plus du point de vue argent/pouvoir/profit :
– Diminuer les besoins financiers : viser l’autonomie alimentaire et énergétique, chantiers participatifs, récupération…. Invitation à réfléchir sur nos réels besoins afin de réduire notre consommation.
– Utiliser d’autres moyens d’échanges : monnaies locale, troc, rémunération en produits du lieu, gratuité…
– Rendre nos activités accessibles aux plus démunis.